Guarden – épisode final du cycle « Alone »

Fin 2018, on m’a demandé, par la voix de Didier Reboussin, de participer à un numéro spécial Julia Verlanger de la revue Galaxies, que vous pouvez acheter ici. La revue a ainsi pu récupérer le travail de postfacier j’avais effectué pour l’intégrale 2 des oeuvres de l’autrice chez Bragelonne mais aussi une nouvelle inédite dans l’univers d’Alone, que j’ai entamé par A comme Alone, poursuivi par la nouvelle L’Ère du Tambalacoque et le roman Alone contre Alone. Pour la sortie de l’intégrale, j’avais également écrit une nouvelle inédite, Le silence est d’or, qui racontait comment Grise et Pépé s’étaient rencontrés pour la première fois.

Le contexte d’écriture de Guarden n’a pas été le meilleur pour moi, en raison de très graves raisons personnelles. Le texte n’est donc pas très rose. Au fur et à mesure du temps, j’ai compris que cet univers était uniquement porté par la joie de vivre du personnage. Mais je me suis demandé ce que ce serait si tout ce qu’il avait tenté de construire s’effondrait finalement. Pas parce que l’humain n’aurait pas fait d’efforts, mais parce que la planète aurait décidé que l’humain devait s’en aller. C’est face à cette évidence que, pour une dernière fois, j’ai mis en scène Pépé, l’Alone.

La nouvelle est à télécharger en cliquant sur le titre ci-dessous…

Offre terminée

Auparavant, le sentier avait été une départementale de campagne. Ses virages actuels, nombreux, donnaient plus facilement la nausée qu’une valse dansée ivre. Moi, j’allais vers la mer, tout au bout du monde, de mon monde. L’automne avait débarqué plus tôt que les années précédentes et une parure brune coiffait tous les arbres que je croisais au bord de la route, autant de tiques mortes fichées sur les talus envahis d’herbes.

Guarden ne restera en ligne sur ce blog que le temps du confinement car il sera peut-être repris dans une réimpression de l’intégrale Alone, chez Critic, actuellement épuisée.

Bonne lecture,

Thomas Geha.

voitortue

À propos de Thomas Geha

Ecrivain / Littératures de l'imaginaire. Voir tous les articles par Thomas Geha

Laisser un commentaire